samedi 30 mars 2013

Va pensiero (Giuseppe Verdi)


Va, pensiero sull'ali dorate
va, ti posa sui clivi, sui colli,
ove olezzano trepide e molli
l'aure dolci del suolo natal!

Del Giordano le rive saluta,
di Sionne le torri atterrate....

Oh, mia patria sì bella e perduta!
Oh, membranza sì cara e fatal!

Arpa d'or dei fatidici vati
perchà muta dal salice pendi?
Le memorie nel petto raccendi,
ci favella del tempo che fu!
O simile di Solima ai fati
traggi un suono di crudo lamento,
o t'ispiri il Signore un concento

che ne infonda al patire virtù!
che ne infonda al patire
al patire virtù,
che ne infonda al patire
al patire virtù!
al patire virtù!




Va, ma pensée
sur tes ailes dorées
Va te poser sur les monts et les collines
Où souffle, tiède et suave,
Le doux air du pays natal.
Salue les rives du Jourdain,
et les tours effondrées de Sion.
Ô ma patrie, si belle et perdue
ô souvenir si cher et si douloureux (fatal)
Harpe d'or des prophètes,
envole-toi.
Pourquoi pends-tu, muette, aux branches du saule?
Ranime dans nos poitrine les souvenirs,
l'étincelle du temps qui s'en est allé.
Ô, tu es semblable au soleil,
Mais aux augures,
Tu n’apportes que le son d’une cruelle lamentation.
Ô, que le Seigneur t’envoie l’inspiration,
Et qu’il ne fasse pas de la souffrance une vertu.

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